A l’origine, il existait seulement le tout à l’égout qui récupérait les eaux usées (WC) et les eaux vannes (Salles d’eaux, salles de bains, cuisines, …). Les eaux pluviales étaient libérées dans les jardins et dans les rues.
Puis les eaux pluviales ont été raccordées avec les eaux usées et les eaux vannes dans un tout à l’égout unitaire, qui se déversait dans les usines de traitements.
Lors des grosses averses et gros orages, la quantité d’eaux pluviales saturait les usines de traitements des eaux.
Il a donc été créé deux réseaux parallèles, celui des eaux usées / eaux vannes et celui des eaux pluviales qui aboutissent toujours aux mêmes usines de traitements. C’est ce qu’on appelle le réseau séparatif.
Les régions, les départements et les communes travaillent, encore maintenant, à créer des réseaux séparatifs dans les rues, en obligeant au fur et à mesure, lors de la vente des maisons, à une mise en conformité par les propriétaires.
Mais, certaines communes, pour limiter la saturation des usines de traitements, demandent que chaque propriétaire fasse son affaire des eaux pluviales, soit en créant un puisard (puits sans fond) soit par un système d’épandage.
Il existe, bien évidemment, des contraintes pour chacun de ces ouvrages.
Avec les sécheresses récurrentes, de plus en plus de clients nous demandent l’installation d’une cuve de récupération des eaux pluviales.
Attention ! Il ne suffit pas de mettre une cuve en place, il faut aussi la raccorder en évacuations car, une fois pleine, où envoyer les eaux ?
Il existe quantité de systèmes de cuves hors sols, de volumes variables.
Le meilleur système reste la cuve enterrée, reliée au réseau d’assainissement en eaux pluviales, cette cuve récupère les eaux pluviales des couvertures, des allées extérieures et, une fois remplie, renvoie le surplus dans un puisard ou dans un système d’épandage ou au tout à l’égout.
Il existe des pompes électriques et aussi quantités de pompes à mains pour utiliser l’eau stockée dans la cuve.
Certains départements subventionnent la mise en place de cuves de récupération d’eaux pluviales.
A notre avis, le bon volume se situe entre 3 000 et 10 000m³, vues les longues périodes de sécheresses que nous subissons maintenant.