Les charpentes en acier :

Beaucoup d’entrepôts d’ateliers sont construits avec des charpentes en acier.

Différents profils existent à usage de poteaux, entrais, pannes, arbalétriers et renforts.

Sur les anciennes charpentes métalliques, les principaux profils utilisés étaient les IPN, les fers en T et les cornières, soit soudés soit boulonnés.

Comme toutes les constructions, ce type de charpente demande un entretien qui dépend des revêtements de protections posés à l’origine.

Ponçage des parties oxydées et rouillées, application d’antirouille et mise en peinture avec antirouille sont nécessaires en entretiens.


Les charpentes en bois :

Les charpentes traditionnelles sont constituées de bois traités de grosses sections qui permettent de dégager les volumes.

Les charpentes fermettes (dites aussi Américaines) sont des charpentes constituées de bois de petites sections agrafés entre eux, qui nécessitent moins de travail de pose, mais sacrifient souvent, entièrement ou en partie, les volumes des combles.

Les charpentes fermettes, souvent fabriquées en usines et moins coûteuses que les charpentes traditionnelles, nécessitent le plus souvent des travaux conséquents pour être remplacées, tout ou partie, par des charpentes traditionnelles afin de récupérer l’usage des combles.

Tous les bois de charpente sont traités avant revente par les grossistes.

On considère que ces traitements sont efficaces un peu plus d’une dizaine d’années.

Pour savoir si les bois sont attaqués par la vrillette, les capricornes et autres vers à bois, il faut rechercher les traces de sciures à proximité des désordres apparents sur les bois.

Les traitements curatifs sont possibles par pulvérisations ou par pulvérisations et injection de xylophène.

Les charpentes traditionnelles durent des siècles si les couvertures et les façades qui les protègent sont entretenues et étanches.

Le principe étant qu’un bois mouillé qui sèche ne pourrit pas et qu’un bois constamment mouillé pourrit quelque soit son essence.

Certaines essences sont plus résistantes à l’eau et résistent longtemps mais, à la fin, à tremper constamment dans l’eau, tout pourri.

La règlementation oblige les charpentiers à garantir leurs ouvrages en charpentes 10 ans.