Sur notre secteur, trois grands fabricants se partagent le marché : YMERIS, TERREAL et KORAMIC.

Voici les critères à prendre en compte avant de choisir un modèle de tuile :

Le premier critère est la pente du toit : le principe : plus un toit est pentu, plus on peut poser de petits éléments de couverture (petites tuiles plates, ardoises, tuiles mécaniques petit moule) et à l’inverse, plus un toit est plat, plus il faut de grands éléments de couverture avec pour les toits à très faibles pentes, des uniques éléments de couverture du faîtage à la gouttière (bacs à joints debout façonnés dans une unique feuille de zinc avec un sertissage par double pinces entre les bacs ou des bacs en acier).

  • Les tuiles plates 

Comme pour les tuiles mécaniques, il existe différentes tailles de tuiles plates. Les plus connues sont les petites tuiles plates avec communément 65 tuiles au m² jusqu’à 26 tuiles au m² pour les grandes tuiles plates comme le modèle Elysée de TERREAL. Les tuiles plates e posent à champs croisés.

  • Les tuiles mécaniques grand moule

Les tuiles mécaniques grand moule sont les plus communes en Ile-de-France. Adaptées aux pentes jusqu’à 24 % pour les modèles les plus grands (10 tuiles au m²) et même 21 % avec un écran étanche sous toiture, les modèles les plus communs nécessitent entre 10 et 15 tuiles au mètre carré (PV13, H14, Côtes de Beaune, Panne H2, Tradi 12…).

  • Les tuiles mécaniques petit moule

Les tuiles mécaniques petit moule (plus de 15 tuiles au m²) nécessitent une pente minimale (Valoise, Beauvoise, Terroise, tempête 44 et tempête 993, OVH, …) Une charpente solide est nécessaire pour supporter une couverture en tuiles plates ou en ardoises, car avec un recouvrement par tiers, il faut comprendre que le poids total est de 3 épaisseurs de tuiles ou ardoises sur toute la couverture.

Toutes les tuiles mécaniques récentes doivent avoir un double écoulement pour supporter de plus gros débits d’eau. La plupart des anciens modèles de tuiles mécaniques n’ont qu’un unique écoulement.

Le deuxième critère : Les tuiles mécaniques se posent à champs droits ou à champs croisés : Ce point est important pour l’étanchéité de toutes les jonctions en rives et solins muraux. Les tuiles à champs croisés demandent un montage en rive ou solins muraux par chéneaux de rives en zinc.

Le troisième critère : Pureaux plats (tuiles d’aspect plat) ou tuiles à ondes (tuiles à reliefs) : comme pour les tuiles à champs croisés, les tuiles à pureaux plats nécessitent un montage en chéneaux de rives en zinc en rives et solins muraux, car les eaux pluviales ne sont pas canalisées vers les gouttières et chéneaux et peuvent, par vent de travers, s’évacuer vers la droite ou la gauche pour parties. La sécurité serait de choisir une tuile à relief qui canalise directement les eaux de pluie vers les gouttières.

Le quatrième critère : la disponibilité : certains modèles cessent d’être fabriqués (MONOPOLE N°3, récemment), d’autres sont plus difficiles à trouver. Il faut soit se tourner vers un modèle très couramment utilisé par les couvreurs (PV13, PV10, H14, Côtes de nuit, …), soit faire une sérieuse provision de tuiles pour les futurs entretiens et réparations à la suite d’intempéries de plus en plus fréquentes.

Le cinquième critère : la couleur : rouge, rouge flammé ou vieilli sont les teintes disponibles pour pratiquement tous les modèles de tuiles mécaniques. Certains modèles ont un panel plus étendu. Les teintes sont plus variées pour les tuiles plates. Selon les secteurs, les couleurs peuvent être contraintes par les règles d’urbanisme.

Les tuiles sont en terre cuite, mais il existe des tuiles dites en béton que l’on trouve principalement sur les toits de lotissements (tuile béton double romane, Nobilée). Les tuiles en béton sont moins jolies que les tuiles en terre cuite.

Pour résumer, les critères à prendre en considération sont : la pente, pose à champs droits ou champs croisés, l’aspect, la disponibilité et la couleur.

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